dimanche 24 mai 2009

vendredi 22 mai 2009

Bilan de santé utéronombriliste

Le tramway-salami croate.


Dobordan !

voilà presque une semaine que nous sommes à Zagreb.... tout va mieux !

Il fait trente degrés minimum, du coup j'ai du faire du shopping histoire de ne pas étouffer à cause du contenu du frigo-valise vert fluo rempli en février glacial (qui convenait bien aux hivers parigots voire berlinois...).

Après la morosité de Kanjiza, j'entame une révision santé-bien-être complète :

- pour votre gouverne, je me suis faire dire que mon col de l'utérus était très très en forme -par un gynéco qualifié bien entendu, équipé d'une super caméra d'exploration interne rediffusée sur grand écran (ce qui est assez flippant..... je me suis sentie un peu "steak" tout d'un coup), qui a tout le confort digital (hum hum) et informatique comme cheu nous, mais qui par une espèce de dandysme médical assez rigolo persiste à taper ses ordonnances à la machine à écrire.

- je suis allée chez la coiffeuse, presque bimbo, tout à fait blonde autant que sympa et décolorée, spécialiste du saut en parachute.

- lundi, kiné.

- et si les sinus vont pas mieux (ça fait trois semaines que ça encombre gravos dans mes cavités diverses), médecin généraliste.

Bref, remerciez moi de pas être en France ni en Europe, c'est toujours ça que notre sécu aura pas à payer.
Sinon ça commence à chauffer les méninges sérieux : dans un mois, on est sur scène... argrgrgrgrggr

BISOUS

dimanche 17 mai 2009

The devilish balkan spiral / la spirale balkanique infernale...








Chers ami(e)s,

nous sommes arrivés hier soir à Zagreb, après un itinéraire des plus chaloupés comme il se doit dans la région : Kanjiza-Belgrade en minibus (3h et des poussières), puis Belgrade-Zagreb en train, 9 heures de trajet à une vitesse moyenne de 48 km/h, le tout entrecoupé des multiples arrêts et contrôles de passeports comme de bien entendu.

Ci-dessus, quelques photos de la banlieue de Belgrade vue du train.....

lundi 11 mai 2009

Précision sur les effets secondaires...

NB : la farine dans les narines, très mauvais pour les sinus....

Kanjiza

Bonjour amiguettes et amigos,

nous voilà maintenant à Kanjiza, patrie de Josef Nadj, village perdu dans le plat pays de la Voïvodine, tellement au fond de la Serbie que tout le monde y parle hongrois, où il a érigé un théâtre/studio/cinéma, et où nous avons quelques jours de résidence en plus ou moins free mode pour travailler sur nos pièces.

Ce matin nous avons eu une cérémonie/conférence sur Nadj et sur l'art comme ouverture à Dieu et à la beauté de la nature, avec à l'appui vidéo de la période de reproduction des libellules sur la Tisza (la rivière-frontière) je vous raconte pas l'angoisse.

Avant-hier on devait présenter quelque chose de notre projet et j'ai fait une impro où je me suis auto-roulée dans la farine, et j'en ai foutu partout, mais la prêtresse du temple nadjien s'est empressée de récurer l'outrage avant que j'aie pu dire ouf et prendre des photos du méfait.

Bref, je dois courir en répèt, donc la suite au prochain numéro !

bises

mercredi 6 mai 2009

mardi 5 mai 2009

LA CRISE bou hou hou houhouhouhou

Alalalala

voilà, je m'en doutais, je le craignais.... ça arrive.

Oui, la technologie est merveilleuse, et jardiner un bleaugue permet d'envoyer des photos - certes en galérant à mort pour avoir plus d'une petite barre Wi-Fi ce qui est pas gâteau avec nos connexions intermittentes -, mais au moins l'avantage c'est qu'on envoie une fois, et ensuite, tous les amis peuvent voir et lire et tout savoir sur la vie des algues francs-comtoises en contexte balkanique postyougocomplexoïde blablablabla.

MAIS

1- c'est relativement frustrant d'écrire à tout le monde et en fait personne en particulier au bout d'un moment, c'est même carrément flippant.

2- je ne sais rien de vos vies quelque part plus ou moins près ou loin de Belgrade, et vous me manquez cruellement, surtout toi et toi et toi et toi et toi et toi et toi et toi aussi (les gens visés se reconnaîtront).

3- s'il vous plaît envoyez moi des petits messaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaages pour me raconter vos vies, ça me ferait extrêmement plaisir.

4- je promets un gâteau au retour à tout ami compatissier... euh pardon compatissant bref vous voyez le topo.

Gros baisers numériques